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Dienstag, 27. Oktober 2015

KPR-2: 30ième jour | Brescia—Brescia

Décidée à profiter de la ville et de toutes ses possibilités, je suis postée à 9h devant la Galerie Agnellini Arte Moderna. Emilio, un architecte et homme de culture, m’interpelle sur le trottoir et me présente au galeriste et directeur de la galerie, qui étaient en train d’arriver à leur lieu de travail. On m’accueille chaleureusement, on me fait visiter l’exposition de Robert Rauschenberg. On va boire encore un café, on prend une brioche et on me conseille sur les endroits à voir, sur l’histoire complexe de cette ville aux multiples facettes. Enthousiaste, je découvre la vieille ville, les monuments qui retracent les époques depuis des millénaires. Pas besoin, d’aller au Musée, tu vis le Musée en plein air… De plus, j’ai droit à une visite guidée, gratuite par un petit monsieur qui marche tous les jours à travers la ville, tellement il apprécie l’histoire et toujours à la découverte de nouveaux aspects. Ce qui nous amène à l’Academia Santa Giulia ou le directeur m’accueille. Moment drole et sympathique, car deux professeurs interrompent notre conversation et l’un d’entre eux, est pretre. Ce dernier explique au directeur comment me bénir, qu’il faut faire le signe de la croix sur ma tete et montre au second comme faire le signe de la croix dans la paume de ma main. Benie de partout, je rejoins le centre de la ville, en passant encore par une fameuse galerie. En chemin, je rencontre Andrea, qui coupe sa conversation au téléphone avec son ami journaliste pour me dire qu’il faut que je mette de la crème sur mes lèvres. Trève de plaisanterie. Vraiment, il me conseille de bien pommader car celles-ci sont trop gercées. On échange le contact et ce contact, tout comme Ion Koman, va m’accompagner durant les derniers jours, en m’informant sur les choses à ne pas louper! A 17h, j’arrive à l’exposition de Laura Baranio, à l’association des artistes de Brescia. J’y découvre son travail, sa première exposition personnelle, dont l’énergie est palpable. Laura, qui m’avait accostée le matin dans la rue, me rejoint à l’exposition et m’accueille chez elle. Elle aussi, a une expérience de marche: elle a fait St-Jacques. Généreuse et ouverte, elle m’ouvre la porte de son chez soit, son «casino», comme elle dit (pas le jeu, mais synonyme de chaos) qui est d’ailleurs fascinant. Il y a des phrases, des images, des photographies, partout! Meme derriere les portes des armoires. Puis, on va manger une morce, une excellente morce orientale, et paf! Rencontre avec Nicoletta, qui travaille pour la librairie La Feltrinelli (similaire à la Fnac) à Vérone. Celle-ci me dit que quand j’arrive dans sa cité, je dois passer à la Librairie. Capito.