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Freitag, 30. Oktober 2015

KPR-2: 33ième jour | Castelnuovo del Garda—Verona



Je me retrouve à nouveau dans les vignes et les montagnes au loin contrastent avec le plateau. Il y a un air de Toscane, meme si je n’y ai jamais mis les pieds, il me semble que le paysage present ressemble particulièrement à la région. J’arrive en plein milieu d’après-midi à Vérone qui me semble plus facile d’accès (je commence à avoir une petite expérience des périphéries, comment approcher et repartir d’une ville). Les remparts m’accueillent et m’amènent à l’amphithéatre romain, puis finalement à la place de l’Erb, non loin de la casa di Giuletta. Je m’arrete à la Librairie, comme promis à Nicoletta. Elle m’accueille, me fait visiter le magasin, me présente à toute l’équipe et puis contacte une de ses très bonnes connaissances: Giorgio Fasol.

Il faut savoir que Nicoletta est passionnée par l’art contemporain, fréquente le monde des galeries et des foires. Giorgio Fasol est sur le point de faire une visite guidée à une classe d’étudiants universitaire en histoire de l’art, de l’exposition de la Collection AGI, au Musée Miniscalschi Erizzo. Nicoletta m’accompagne et me laisse dans les mains de Giorgio, au milieu d’une trentaine d’autres jeunes. A la fin de la visite, je vais vers lui et projet oblige, je lui demande s’il veut bien répondre à ma requete. Il atteste mon passage et m’invite ainsi que son assistante, le professeur d’histoire de l’art contemporain à l’Université de Vérone, Roberto Pasini et l’assistante du professeur. On se retrouve alors à discuter sur le role et valeur de l’art. Giorgio Fasol, collectionneur fameux et important mécène pour les jeunes artistes, se montre enthousiaste à ma performance.

Il me dit qu’il fait partie du jury pour le concours des performances de l’Artissima (foire d’art la plus importante en Italie, se trouvant à Torino) et me confie que si je postule avec ce projet, il me nomminerait. Alors, il entreprend tout de suite un téléphone pour tenter l’impossible: faire une exception en acceptant une nouvelle candidate, sachant que le processus de sélection est depuis longtemps échu. Ce n’est pas possible. Ca ne fait rien. Je suis émue de cette situation, qui prouve que le projet a du potentiel. On continuera. Je continuerai et postulerai l’année prochaine.