Sur mon chemin en direction de la Slovaquie, je m’arrête au musée à Bad Deutsch – Altenburg et me laisse impressionner par ces Romains avec leurs légions organisées en camps bien structurés. Marc-Aurèle aurait dit : « Wenn du deine Pflicht erfüllt, so achte weder auf Hitze noch Kälte, weder auf Schlaflosigkeit noch darauf, was man über dich sagt – Gutes ode Schelecht. Fürchte weder Tod noch Gefahr. » OK, je vais en prendre de la graine. Je devrais peut-être en prendre de la graine. Je devrais peut-être aussi avoir un petit phallus avec moi comme amulette pour me protéger et me donner de la force.
Avant de passer la frontière quasi invisible, je traverse une plaine entre des collines et le Danube. De l’autre côté du fleuve, la Slovaquie et au loin, tu aperçois déjà Bratislava. J’ai l’impression de sentir physiquement quand je m’approche d’une autre région, d’un autre pays. Pas seulement une sensation mais tus vois aussi clairement le changement : du côté autrichien les sentiers bien signalés, les cabanes de pêcheurs et du côté slovaque, une espèce de jungle avec des fortifications militaires squattées par la nature. Welcome to Bratislava !
J’ai été accueille par Andrej et Albert de la Flatgallery en plein centre ville. Le concept de cette galerie est d’organiser des expositions, de travailler comme galerie, dans le propre appartement des galeristes. Celui-ci est d’ailleurs bien spacieux, bien aménagé : ART ET VIE = un seul univers. Vivre entouré d’art, la classe, non ? Andrej et Albert me font la fête et tout spécialement César, leur bouledogue français, complètement excité qui essaie de me séduire en s’accrochant à ma jambe (pour ne pas dire qu’il tente de « fucker » un de mes membres). Je déguste chez eux une soupe avec des poivrons blancs farcis à la viande hachée, le tout accompagné d’une sorte de pain – knödel (à base de pomme de terre).
Flatgallery, Bratislava
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