Aujourd’hui, c’est le long du Danube, mais de l’autre côté. Pour cela, j’ai pris le ferry et ça en valait la peine. J’ai traversé quelques villages, me suis baignée dans un lac, me suis fait « bouffée » par les moustiques et j’étais seule. Longues étendues, calme, des champs qui se mouvaient telles des vagues. J’arrive à ma destination et je frappe à la porte d’une commissaire d’exposition. Son mari me répond qu’elle ne peut se lever car elle a eu une opération (je ne suis pas sûr d'avoir bien compris de quoi il s'agit). Du coup, de demande quand même si je peux camper dans le jardin. Non ! Bon, tant pis. Je cherche un autre endroit. Difficile. Je dois trouver un lieu avant qu’il commence à pleuvoir. Pas d’artistes à l'horizon. J’arrive dans un château qui est en fait un EMS entouré d’un immense parc. Je demande. Non ! Tant pis. Finalement, c’est dans le grand parc public que je campe. Les gens me disent que ce n’est pas un problème. Police ? Non. D’ailleurs c’est la journée des policiers. Je ne fais que d’en croiser.
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