Labels

Donnerstag, 8. Juni 2017

KPR-3 : Jour 62 | Györ - Pannonhalma























Je passe au musée Radnai qui abrite la collection du plus fameux collectionneur et amateur d’art en Hongrie. Je discute avec le personnel et demande s’il est possible de parler avec la directrice. Non, pas là. Je demande si je peux interviewer la secrétaire et elle me dit qu’ils n'ont pas le droit ! C’est seulement la directrice qui donne les infos. Je suis très surprise, choquée.

Je continue ma route, je passe chez un encadreur dont la femme est présente et celle-ci m’offre une gravure de son mari.

 Puis, je me mets en chemin direction Pannonhalma, réputé pour son monastère très ancien, bénédictin. J’y vais car il y a une galerie de verre et le paysage a l'air magnifique. En effet, fini la platitude, c’est un sentier à travers les forêts, c’est un bout de chemin de Saint-Jacques, c’est des vignes, de la nature pure et j’aperçois, au loin, le bâtiment blanc, majestueux.


La galerie est au pied du monastère. Par chance, l’artiste (verrier d’art) est dehors. Il y a une grande barrière qui nous sépare, je l’interpelle. J’explique en anglais, je montre mon petit texte en hongrois. Je demande si je peux camper, la femme qui est dans le jardin juste à côté dit non. Il y a pourtant un immense jardin, un parc magnifique qui abrite des œuvres avec du verre. On me demande d’où je viens, je répond : Suisse. Il me demande si je suis artiste, je réponds : oui. Il y a comme un déclic, une porte qui s’ouvre. Il me montre une chambre située au-dessus de sa galerie. Camper est impossible. J’ai demandé si je peux rester deux nuits. Non, ça ne va pas. Mince. Merde. Je stresse un peu car je dois être accessible demain pour le vernissage à Olten. Live-Schaltung ! Bon, une chose après l’autre. Il faut que je gagne sa confiance. Je m’installe, lui et sa femme travaillent au jardin. De temps en temps, il vient vers moi. Je lui montre l’invitation pour ma présentation dans une galerie à Budapest, texte en hongrois. Il dit : « It’s a good idea ! » Lentement, lentement, la glace est brisée. Demain je demanderai à nouveau si je peux camper.
Hefter László me montre comment travailler le verre




























Keine Kommentare :