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Sonntag, 25. Juni 2017

KPR-3 : Jour 79 I Bocsa - Kisskunhalas

Je quitte à nouveau mon campement aux premières heures et rejoins le village le plus proches en traversant des près remplis de vaches blanches. C'est dans une station essence que je passe 3 heures à contempler l'orage qui gronde. A mes côtés, un jeune pompiste attend patiemment ses clients au son d'une musique commerciale. On sympathise et on danse un peu. J'aime ces moments, spontanés et libres, juste être ensemble. Je reprends la route et pour la première fois depuis longtemps je remets mes vêtements de pluie.



Les paysages sont sublimes, verts presque tropicaux, pour mes yeux d'occidentale. Tout me paraît exotique et la sobriété ou plutôt la pauvreté des bâtisses a, c'est horrible à dire, un certain charme. Oui cette simplicité me touche, les gens sont à l'extérieur, on entend de la musique, des animaux qui se promènent sur les sentier, c'est très vivant.
J'arrive en début de soirée dans une petite ville, environ 30 000 habitants. Après avoir admiré, à gauche et à droite, les contraste entre les maisons des quartiers : les petites fermes, des villas et des maisons toutes simples.
C'est dans la pâtisserie qui fait aussi office de glacier que j'expérimente l'hospitalité avec un grand H d'un couple qui fait tout pour m'aider. Je comprends que le monsieur travaille dans un collège et qu'il a appelé le directeur. Celui-ci ne connaît pas personnellement des artistes et les musées sont fermés mais il me propose une chambre dans le collège. Je suis accueillie par un "comité d'honneur" dont le directeur qui passe plusieurs coups de fil pour m'organiser trois visites le lendemain matin dans les musées de la ville. De plus, il m'offre la nuitée. Je dormirai dans la salle des maîtres. Quelle générosité, moi je ne sais pas si j'en ferais autant si je croisais une personne sans abri en Suisse. Je suis très émue. Il est dimanche soir et l'école est finie.


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