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Mittwoch, 21. Juni 2017

KPR-3 : Jour 75 I Dabas – Lajosmizse

A mort les préjugés et les clichés ! Il faut toujours aller plus près pour se rendre compte que les projections que l’on se fait sont faciles et qu’on se trompe souvent sur les personnes. A mort les préjugés et les généralités. Il faut expérimenter, oser, risquer. Il n’y a rien à perdre. Aujourd’hui, plusieurs miracles se sont produits. Ma décision de prendre une autre directions s’est avérée validée par plusieurs expériences positives. J’en suis très heureuse. Il m’a été réellement difficile de choisir le chemin à prendre. Entre 6.00 et 7.00 je suis restée là à poireauter et à réfléchir aux avantages du chemin A et du chemin B. Finalement, je l’ai joué à pile ou face. Et voilà, que de surprises, de rencontres, de force, de sourires, de pensées et d’énergie partagée. Les Hongrois me sont vraiment sympathiques. Ils s’arrêtent et on communique d’une manière ou d’une autre. J’ai quitté Judit qui m’a préparé un sacré petit déjeuner. Je déguste les petits pains (j’aime tellement manger et j’ai tellement besoin de carburant). Je me fais donc un vrai plaisir à faire honneur à l’encas de mon hôte. Avec Judit on a beaucoup rigolé, on a communiqué grâce à google translate. 



Ça prend du temps mais on échange des réflexions importantes sur l a migration, la pratique religieuse croissante du village, de la tolérance et du respect, de la peur face aux islamistes qui selon eux ne sont pas « corrects » avec les femmes, des frontières, de l’Europe qui d’une part a octroyé de l’argent pour la galerie et le centre culturel que j’ai visité et de l’autre qui impose un quota pour l’accueil des migrants.
Judit est contre la migration. Mais on ne va pas polémiquer à travers google translate. Entre nous pas de mur, pas de frontière. J’ai dormi au sein de la galerie. On m’a accueillie et fait confiance. Merci ! Je suis reconnaissante. De plus en plus. Je suis consciente que cette expérience est un luxe, un trésor à saisir et dont il faut prendre soin.



Je suis aussi reconnaissante envers le matériel qui me sert tous les jours et qui ne me lâche pas, léger et pratique. Même si mon sac à dos dépasse largement les 10% de mon poids (non je ne dévoilerai pas mon poids…peut-être à la fin du voyage). Enfin…
Aujourd’hui une rencontre après l’autre. Judit, puis le peintre Joszef Orci, Stevan l’architecte et sa fille puis la nature, puis des Hongrois qui me saluent et m’offrent de l’eau. Aujourd’hui, une grosse bouffée de chaleur, du sable sous les pieds (car le sol est sacrément sec et sablonneux). Revenons à ce matin. Je traverse la ville qui ressemble terriblement à un gros village et je vais chez Joszef. En chemin, je me fait arrêter et je salue des dames qui balaient  la rue. Trois, les unes après les autres. Un monsieur me fait visiter une maison traditionnelle hongroise de 1900. Une sorte de petit musée dont ils sont très fiers. Le toit est en paille et il y a en général trois pièces : une cuisine centrale puis à gauche une chambre-salon et de l’autre côté une deuxième chambre souvent dotée d’un fourneau.



Il y a une bonne énergie dans cette ville et une certaine ouverture avec un intérêt pour la culture. Certainement grâce au mer qui pousse les choses et choisit chaque année un thème. En 2017, le thème choisi est le « contact ». En avant les connexions, bonne nuit et vive la Hongrie.

Joszef Orci




























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