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Freitag, 9. Juni 2017

KPR3: Jour 63 I Pannonhalma


Cela a été un vrai chalenge de convaincre Laszlo de m'héberger une deuxième nuit. Heureusement, la confiance s'est installée peu à peu et puis j'ai pu parler en anglais à son fils par téléphone. Je peux rester. Merci Laszlo d'avoir ouvert le portail, d'avoir pris le temps de m'écouter et d'avoir partagé ton monde et de m'avoir initiée à l'art du verre.
Lazlo me dit que la figurine en jaune c'est moi.


Je me rends compte de plus en plus que l'accueil et l'hospitalité ne sont pas des élans si évidents, cela ne va pas forcement de soi. Aussi, pour chaque porte qui s'ouvre, je ne lâche pas la poignée. Cette journée, je la passe entre la galerie et le monastère bénédictin situé à quelques mètres au-dessus de la galerie. Autant profiter de l'histoire qui est là à quelques pas. Je me suis dit : "chouette, je vais pouvoir assister à un office", tu parles ! Le monastère est une forteresse difficilement accessible. Il faut être en mode visiteur, donc muni d'un billet (pas bon marché) et d'un audio-guide qui te mène à travers six espaces principaux, de manière chronologique. Ce sanctuaire, bien situé à quelques 300m (plus proche du ciel) est constitué d'une partie gymnase-internat et le reste c'est  de l'industrie : lavande, vin et autres produits. 45 moines, 400 étudiants et 2000 collaborateurs.
Il y a une belle expo contemporaine de photographie, sous les voûtes en sous-sol. Elle présente des lieux de Budapest avec ses habitants et propriétaires. Je me fais ainsi une idée de ce qui m'attend. A 16h30, je suis de retour à la galerie de peur de rester hors-clôtures. C'est drôle cette situation : je suis dans un espace artistique avec un immense et magnifique parc et je ne peux pas y faire d'escapade. Je n'ai pas de clé et interdiction d'escalader la barrière. Alors je reste sagement ici, dans cette semi-liberté.


A 19h05, skype avec le Kunstmuseum Olten à l'occasion du vernissage de l'exposition de "Voyage, voyage!" C'est bizarre comme sensation. L'adrénaline monte, je me sens comme "hors de moi". C'est un de ces moments "hors du temps". Une capsule en rencontre une autre. Echange de quelques minutes puis bye et à bientôt. Je les imagine là-bas à Olten, nombreux, à se disperser dans les salles de l'exposition. Alors de mon côté je me disperse et dépense mon énergie d'une autre manière.
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