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Dienstag, 29. August 2017

KPR - 3 : Jour 144 | Thessaloniki - Chalastra

J'ai dormi comme une moule hors de sa coquille. C'est-à-dire pas du tout. Il y avait ces moustiques avec qui je me suis battu toute la nuit, et la cité de d'un million et demi d'habitants n'est pas plus calme la nuit, surtout le centre. Mais je suis heureuse, car j'ai planté ma tente à côté du musée, entre des sculptures. Durant cette nuit, il y a eu toutes sortes de bruits, y compris des sons et des cris qui faisaient penser à une baston. J'ai mis mes boules Quies, puis les ai enlevées et remises… Cela durant les 4 ou 5 heures qui suivaient l'installation de mon campement. Le matin, je me rafraîchis à la fontaine, je trempe mes pieds dans cette eau bien chlorée. Puis je longe la mer et arrive au quartier plus qu'industriel du port.



L'ambiance ne me déplaît pas. Par contre, il est difficile de trouver un trottoir. Certaines zones sont sécurisées et interdites de passage. Finalement, après avoir traversé un village, c'est dans une immense réserve naturelle que je me relâche et apprécie le calme.



La Grèce a de magnifiques paysages et cultures. Là, ce sont les rizières. Il y a l'autoroute plus loin, celle qui mène à Athènes. Fin de journée, je salue des gens à l'extérieur: Hélène, Evangelia, Achilles, Hélène 2. Je tombe bien, Evangelia et le père sont des artistes et vendent leurs créations dans une boutique qu'ils gèrent eux-mêmes. J'ai le coup de foudre pour Hélène, la fille qui a quasi mon âge. On se marre, même si elle ne parle pas vraiment l'anglais.



On a une idée de collaboration. Connexion helléno-helvétique: je suis bien intégrée dans la famille et Hélène me met sa chambre à disposition. Ici, à cause de la crise, tout le monde vit quasi sous le même toit. Les grands-parents d'un côté, les parents, les deux enfants et la belle-fille, épouse du fils.

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