En partant de Vercelli, je visite une petite, mais précieuse galerie «Casa d’arte». La galeriste Paola est là, ponctuelle, m’attend à 9h. Claudio, galeriste et collectionneur nous rejoint plus tard. Paola m’organise un artiste à Novara: Ion Koman. Ce dernier m’attend devant la plus ancienne église de la ville de Novara. Ion Koman, artiste peintre moldave, m’emmène dans son atelier et me fait découvrir son monde varié de travaux. Ion a beaucoup d’humour. Au lieu de se concentrer sur l’italien, il me lance quelques mots en russe, puis en moldave. Alors, je mèlange tout et c’est l’origine de malentendus. La situation loufoque: «qui» et «li». Je lui parle de mon concept de dormir chez les artistes et lui me répond: «pas de souci, comme tu veux». Il me dit aussi qu’il a organisé une chambre chez sa soeur (j’ai compris plus tard). Et moi, je lui dis que je ne suis pas compliquée, que je peux dormir là, en désignant le matelas (dans son atelier). Et lui me répond qu’il dort là, sur le matelas. Et moi, j’insiste, je peux dormir là. Enfin, on ne peut pas décrire cette situation, il faut la vivre. Finalement, on est allé chez sa soeur et Ion me regarde cuisiner, tout en melangeant le moldave à l’italien au russe.