Je suis contente de mon campement à la périphérie d’une petite ville sans embrouille. Le parc est grand, ouvert, délimité par un mur, mais on peut le traverser à plusieurs endroits. Je suis réveillée à 5h00 par le chant, ou comme certains préfèreront à le dire, par le joli tintamarre de la nature. Je n’arrive plus à me rendormir. A 7h00, je suis prête. J’aime cette situation, je traverse le parc, rien à l’horizon. Je profite pour me laver dans le ruisseau. Et à 8h15, je suis assise dans un café à savourer un café, un thé et plusieurs pâtisseries. Je règle mes communications, ce qui me prend toujours beaucoup de temps. Ensuite, je passe au château, au musée pour me renseigner. On m’offre la visite. Je ne peux pas refuser.
Finalement, je commence ma journée de marche vers 12h30 et il me reste 30 km à parcourir. Je parviens au village souhaité et la première personne que j’aborde est cet homme qui regarde ses moutons. Karel appelle sa fille pour la traduction en anglais. Petra, la mère arrive, et nous échangeons en allemand. Toute la famille est là, même la sœur scotchée à son téléphone. Je passe une magnifique soirée, autour du feu, en leur compagnie. On danse, on grille des saucisses et on parle.
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