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Montag, 26. Juni 2017

KPR - 3 : Jour 80 I Kisskunhalas - Kisszhalas

La secrétaire du directeur m'amène au premier rendez-vous dans le musée de la broderie qui est aussi une manufacture où travaillent 9 personnes.



La broderie est connue et appréciée depuis des siècles en Hongrie et c'est souvent sous cette forme que le gouvernement offre des présents aux visiteurs prestigieux (par ex. pour Jean-Paul II). La directrice m'offre une visite et m'entraîne dans une galerie. Puis une autre personne m'amène dans le musée principal de la ville. Là, un jeune Hongrois maîtrisant parfaitement l'anglais, passe deux heures à me faire une visite guidée.



Nous sommes amusés par l'interview de la télé locale. Oui, parce qu'on m'a même fait venir la télé pour moi. Je crois que c'est la directrice de la broderie qui avait le contact, ça va vite, très vite. Merci à tous pour votre accueil et l'intérêt pour mon projet. Chaque sourire, chaque poignée de main me poussent plus loin.
Et c'est avec entrain, malgré la chaleur, que je me remets sur le chemin. Le soir je parviens dans un petit village du nom de Kisszhalas. Ma stratégie : trouver le bistrot du coin. Pas d'artistes mais du gazon pour camper. Ok, j'accepte c'est en plein milieu du village à côté d'un parking. Je mets ma petite tente sous le réverbère, en plein milieu de la civilisation :). Je suis soulagée car je peux déguster un petit jus de fruits et recharger mes batteries. Je tente de communiquer avec un petit vieux, complètement édenté. On se marre. Il parle et je comprends rien. Un autre nous rejoint. Je leur offre des cacahuètes à ces petits vieux qui n'ont plus qu'une dent. Bravo Marinka ! Alors suçotent pendant de longues minutes ces cacahuètes. Puis arrive Joszef qui parle allemand puisqu'il a travaillé en Allemagne et aux Pays-Bas. Il est 23h et on est dehors. La patronne du café m'offre deux pàlinkas et une bande de jeunes nous rejoint. Joszef me propose de dormir chez lui. Je décline l'invitation car j'ai tout installé et je ne veux pas laisser mon matériel. Je me glisse dans le sac de couchage et après 30 minutes de sommeil je suis réveillée par une voix qui m'appelle : "Marinka, Marinka..." C'est Joszef, il ne peut pas accepter de me laisser ici  en pleine place du village, toute seule. J'accepte de le suivre, je prends mon sac de couchage et mes affaires de valeur. Chez Joszef, je peux dormir sur un grand canapé. Je dors 3h et un bruit me réveille. J'ai confiance en mon hôte mais je prends quand même mon "arme" et ne la lâche plus, je dors mal. Au petit matin il y a un mot et un petit déjeuner posé sur le tabouret. Merci Joszef !


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