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Donnerstag, 6. Juli 2017

KPR - 3 : Jour 90 I Indija - Bajtanica





Avant de quitter la ville, je me renseigne sur les musée et la scène artistique. Il y a bel et bien une galerie. Une et seule galerie. J’attends 10h pour l’ouverture, puis 11h pour rencontrer un historien qui parle anglais. Je suis heureuse, ça valait la peine et j’ai l’impression d’avoir travaillé, d’avoir fait mon devoir. A 12h15, je prends la route. Effectivement, la route principale, goudronnée et bien fréquentée, à longer des voitures. Pas le choix, ou alors faire des gros détours par les champs. Il y a un monsieur qui répare un scooter , les mains pleines de cambouis qui m’encourage et me demande si les Serbes sont OK ? Oh que oui! Bien sûr que les Serbes sont OK! Plus que OK! J’aime cette mentalité, ce tempérament, ils sont vivants, directs et ont de l’humour. On le constatera encore plus le soir avec Jare et Dragan. Autrement, tout va bien, je marche, il fait chaud, je n’ai pas besoin de faire des « pauses-pipi » car je transpire des litres.

Et puis, je retrouve Wendy et Ramon à la gare de Bajtanica! Heureuse, on se pose dans un bistrot avant de me mettre à ma quête. Et voilà que nos voisins de bistrot m’interpellent à cause de mon bleu de travail. Ils ont quasi le même, sans le « K », bien sûr. On papote, on ne parle pas du tout la même langue mais la communication passe tellement bien que l’on passera la soirée ensemble. De plus, j’ai trouvé mon artiste.



Jare est musicien et je peux camper dans son jardin. On va passer une soirée inoubliable. Il nous emmène à la boucherie, on choisit deux spécialités (des sacrés portions de viande) que la boucherie va apprêter - préparer pendant que nous sirotons des bières dans le bistrot d’à côté, complètement enfumé. Ce sont tous des « camarades » et on ne passe pas inaperçus. Quelle ambiance ! Personne ne parle l’anglais, ni l’allemand, mais tout passe. C’est magnifique et ça me fascine. Retour chez Jare, on savoure les mets de viande et Wendy et Ramon me quittent pour retourner à l’hôtel à Belgrade.



 Je continue à parler / communiquer / papoter avec Jare. J’essaie de lui demander à quelle heure je dois décamper, quand est-ce qu’il va travailler ? C’est la seule chose que je n’ai pas pu comprendre. Je verrais bien demain… Jare me dit : « Ensemble, on est plus fort! »

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