Je campe derrière mes lunettes de soleil pour créer une
sorte de protection solaire et humaine. Il me faut à tout prix avancer et
j'ai un tout petit peu peur de m'arrêter trop souvent… C'est difficile de
refuser les invitations ou de ne pas répondre aux questions. Surtout pour moi,
une personne facile à amadouer et à convier… Mais là, je dois aussi freiner. Je
suis trop éponge et j'ai besoin de mon espace. Ce projet, c'est du 100%, non-stop.
Alors, il faut souffler et relâcher. Et je le fais dans les montées, car purée
que c'est vallonné. J'aime découvrir ce qui se passe après avoir atteint un
"col".
Ce soir, c'est au son des criquets et des sauterelles qui
frappent aux pans de ma tente que je paierai attention. Je me suis retirée.
Je suis fatiguée car les derniers jours et nuits furent bien
intenses. DOBRA VECER!
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