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Donnerstag, 24. August 2017

KPR - 3 : Jour 139 | Kilkis - Melissochori

Antoniadis Theodoros frappe à la porte de son atelier. En tant que bonne «occupante», j’ouvre et le fais entrer. Quel toupet, cette Marinka. Quelle confiance, ce peintre d’icônes. Il m’apporte deux flûtes de pâte feuilletée aux épinards et un anneau de sésame. Un café grec est partagé, puis c’est le départ pour une nouvelle journée. La ville est facile à quitter. Je me retrouve vite dans des paysages qui m’enchantent: sentiers, nature aux alentours affranchie de barrières et de tout autre signe de civilisation. Il y a de temps en temps une tortue ou un berger. Comme par exemple, cet Albanais de Tirana qui vient 10 mois par an garder et traire un troupeau de 300 à 400 brebis.



Sous un pont, là où se trouve son lit de camp, il n'y pas si longtemps quelques centaines de migrants étaient rassemblés et occupaient l’espace.




Il y a ensuite de grands plateaux où champs, culture et déchetteries sauvages se côtoient. Je souhaite faire une pause et m’acheter une boisson. J’ai oublié qu’en Grèce, après-midi sonne avec interruption. Tout est fermé et le village parait mort. A la station d’essence, je fais le plein… d’eau. Puis, ascension et descente sur un terrain d’exercice militaire. Je suis étonnée de croiser les forces de l’ordre, policiers et militaires, aussi régulièrement. J’ai trouvé un campement au milieu d’un champ. Au loin, je perçois la cité, large et lumineuse: Thessaloniki. Demain, je l’atteindrai. 

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