Au dessus, je parle d’odeur... alors pour les éviter ou pour les transformer, je passe à la Lavanderia, chez Mohammed. Je perfectionne mon italien avec un Tunisien. Pendant que les machines tournent, nos mondes se confrontent. Il me raconte l’actualité, des fables (La Fontaine s’est inspiré des contes arabes qui ont leur origine dans les contes indiens… [j’espère avoir transmis juste]). Et puis, je m’en vais au GAM (Musée d’art moderne et contemporain) et je passe mon après-midi. Je me règale. Le vice-directeur me recoit et me dit qu’il n’a encore jamais fait cela: répondre à ma question, attester mon passage et me donner la bénédiction. Je quitte l’endroit sous un orage d’enfer et Torino devient une mare ou l’on patauge devant des indiens et africains qui ont soudainement surgi pour te vendre des parapluies. Pour finir ma journée, je passe dans une galerie de Street Art (Galo Art Gallery) ou le galeriste me bénit en dessinant sur ma main.
