Renata qui m’accueille chez elle, me parle de sa fascination pour le monde acquatique; l’eau est l’élément qui la protège, l’enveloppe. Elle pourrait y passer des heures à observer et à écouter le silence. Alors, pour répondre à l’appel, je mange des spaghettis frutti di mare, servis par un Napolitain (ceux-ci seraient plutot tranquilles, n’aimeraient pas trop travailler). Je lui dis que mon acte n’est pas vraiment écologique. Mais que non, rétorque-t’elle. Les poissons viennent directement de la mer et Milan est le centre de distribution. On mange alors du frais, sans trop mauvaise conscience. Elle me raconte la vie à Milan, que la ville a beaucoup changé les dernières années, que les gens sont stressés (boulot-dodo-moda et basta), que Milan ressemblait à Venise puisqu’elle était construite sur l’eau, entourée de canaux et qu’il y aurait des trésors de l’époque romaine… mais à cause d’un intéret plus tourné vers l’économie que pour la culture, on ignore, on recouvre, on bétonne le patrimoine souterrain.
Milan sent bon, sent le chic et un certain gout du luxe. Il y a des palazzos à chaque coin de rue ou sont dissimulées des cours somptueuses, ornées par des statues de marbre. Mais plutot de m’étaler sur les chérubins et donna blanches, c’est des sculptures de Renata dont je devrais parler. Ses grandes tours, sorte de stalagmites de terre cuite, démontrent ainsi, me semble-t-il, l’admiration de l’artiste pour le monde marin. Alors, lors de notre promenade artistique dans les musées et galeries, quand on découvre le travail de Thomas Demand (la photo et les coulisses = immense maquette aux facettes spéléologiques); on ne peut qu’écarquiller les yeux et contempler. Le meme soir, c’est devant Anton Bruhin que je tire ma révérence. Après m’etre un peu perdue, j’arrive par un coup de chance au moment des discours et des concerts lors de son vernissage au Istuto svizzero de Milano. L’artiste nous offre 5 morceaux de «Mundtrommel» car il n’aime «parlare». C’est juste magnifique et magique. Ensuite, je parle avec le directeur de l’Istuto svizzero di Roma et il me confie que l’Institut se penche sur la question des valeurs de l’art et que des workshop-walking y sont organisés pour réfléchir sur le thème.
Milan sent bon, sent le chic et un certain gout du luxe. Il y a des palazzos à chaque coin de rue ou sont dissimulées des cours somptueuses, ornées par des statues de marbre. Mais plutot de m’étaler sur les chérubins et donna blanches, c’est des sculptures de Renata dont je devrais parler. Ses grandes tours, sorte de stalagmites de terre cuite, démontrent ainsi, me semble-t-il, l’admiration de l’artiste pour le monde marin. Alors, lors de notre promenade artistique dans les musées et galeries, quand on découvre le travail de Thomas Demand (la photo et les coulisses = immense maquette aux facettes spéléologiques); on ne peut qu’écarquiller les yeux et contempler. Le meme soir, c’est devant Anton Bruhin que je tire ma révérence. Après m’etre un peu perdue, j’arrive par un coup de chance au moment des discours et des concerts lors de son vernissage au Istuto svizzero de Milano. L’artiste nous offre 5 morceaux de «Mundtrommel» car il n’aime «parlare». C’est juste magnifique et magique. Ensuite, je parle avec le directeur de l’Istuto svizzero di Roma et il me confie que l’Institut se penche sur la question des valeurs de l’art et que des workshop-walking y sont organisés pour réfléchir sur le thème.