C’est une journée faite de goudron, qui commençait sur des petits chemins et petites routes de campagnes où il m’est arrivé une situation intéressante. Lors de la pause à un croisement, un „petit vieux“ roule devant moi. Il revient et s’arrête. Il baisse la fenêtre et me parle. Je comprends pas et lui explique ce que je fais. Il insiste et répète plusieurs fois la même chose et en faisant un geste. Finalement, j’ai compris: il me demande si je ne veux pas lui faire plaisir… Il m’en a fallu du temps pour reconnaître le geste sacré. Ahahah. J’étais sur le cul (désolée du mot, mais oui, vraiment sur le c…) Bon, au moins, il était galant. Il est parti et revenu et m’a fait un „ciao-ciao“. Sur la route, plus long, à deux endroits, au milieu de nulle part, j’ai vu soudainement une belle Africaine assise sur une chaise en métal qui téléphonait et plus tard, une fille sur une chaise blanche plastique, lunettes à soleil et jupe courte. J’ai compris. A ce moment, tout était plus clair. La seule différence avec ses dames, c’est que j’ai des grosses chaussures de montagnes, que j’ai un sac de 15kg et que je pue. Bon, apparemment, ça ne repousse pas.
A Veneria Reale, après que je me fasse tremper, je me suis arrêtée. J’ai quand même demander si artistes il y avait… Un peu fatiguée, j’ai cherché une place à camper. Et j’ai trouvé. Dans un cour, sous un hangar, ancienne ferme appartenant à 3 fratelli. Le soir, j’ai admiré le Versailles de Venaria et bu un verre, en me disant: «Viva l’Italia!.
