Je vais résumer mon séjour dans cette grande ville à l’architecture hétéroclite. De nombreux ponts qui relient Buda, Pest et Obuda, des « pegels » élevés, des cultures et communautés multiples et variées. Cette métropole qui a été la première dotée d’un métro européen, accueille 20% de la population hongroise, soit 2 moi d’habitants. Je crois que ce que je retiendrai principalement de cette ville c’est son architecture et le désir de s’y perdre, la tête levée et les yeux admirant les bâtiments baroques, les synagogues, l’art nouveau …
Je suis heureuse de
visiter quelques capitales européennes à travers ce projet. D’y arriver à pied
et de les quitter par le même moyen.
Budapest m’a offert une belle opportunité pour présenter mon projet : à la 2B Gallery ou j’ai d’ailleurs campé. C’est l’Ambassade Suisse en Hongrie qui m’a concocté cette soirée et donné l’occasion de faire découvrir ma démarche et surtout de me confronter aux réactions d’un public. Il y a eu un très bon retour de la part des personnes présentes et des questions très pertinentes. Par ex : « Comment faire quand on ne parle pas la même langue pour ne pas rester qu’en surface ? » Oui bonne question, merci de l’avoir posée J J’y suis confrontée tous les puisque mes interlocuteurs ne parlent pas forcément Français, Allemand ou Anglais. Alors quand je suis dans les villes et qu’il y a plus de possibilités de communiquer, je me nourris de ces échanges et j’en profite un maximum. Tout comme quand il y a des portes qui s’ouvrent, il suffit d’une porte ouverte et d’un visage qui me sourit et je saisis le moment. Je suis dépendante de ces moments mais aussi reconnaissante de chaque hospitalité que l’on m’offre car rien n’est évident, naturel et logique. Rien ! Chaque rencontre demande un certain effort alors quand cela se déroule sans encombre, que tu sens que la personne est intéressée par ta démarche, et bien il faut saisir le moment et la remercier.
Budapest m’a offert une belle opportunité pour présenter mon projet : à la 2B Gallery ou j’ai d’ailleurs campé. C’est l’Ambassade Suisse en Hongrie qui m’a concocté cette soirée et donné l’occasion de faire découvrir ma démarche et surtout de me confronter aux réactions d’un public. Il y a eu un très bon retour de la part des personnes présentes et des questions très pertinentes. Par ex : « Comment faire quand on ne parle pas la même langue pour ne pas rester qu’en surface ? » Oui bonne question, merci de l’avoir posée J J’y suis confrontée tous les puisque mes interlocuteurs ne parlent pas forcément Français, Allemand ou Anglais. Alors quand je suis dans les villes et qu’il y a plus de possibilités de communiquer, je me nourris de ces échanges et j’en profite un maximum. Tout comme quand il y a des portes qui s’ouvrent, il suffit d’une porte ouverte et d’un visage qui me sourit et je saisis le moment. Je suis dépendante de ces moments mais aussi reconnaissante de chaque hospitalité que l’on m’offre car rien n’est évident, naturel et logique. Rien ! Chaque rencontre demande un certain effort alors quand cela se déroule sans encombre, que tu sens que la personne est intéressée par ta démarche, et bien il faut saisir le moment et la remercier.
A Budapest je suis venue me
nourrir d’art. Pour moi dans ce voyage, un jour sans échange artistique, sans
rencontre, sans discussion, cela me paraît un jour perdu, une sensation de
faillir. Au Ludwigsmuseum le responsable de l’accueil m’a offert l’entrée, ses réflexions et des
informations précieuses. Il m’a également organisé une entrevue avec la
directrice du musée. Merci Victor ! Krisztina, la directrice,
m’a « bénie » et m’a dit de toujours garder la face pour l’art.
Au Ludwigsmuseum avec Viktor Kovacs et Krisztina Szipocs
Au Ludwigsmuseum avec Viktor Kovacs et Krisztina Szipocs
Ensuite, j’ai rejoint Agnes à
la Fondation Kogart. Elle est historienne d’art et parle un allemand impeccable.
Elle m’a expliqué en quoi consiste son travail qui est très intense et
passionnant. Puis j’ai visité la Kunsthalle et Làszlo Hefter figurait parmi les
exposants dans la salle consacrée au design. Je suis ravie de voir un visage
connu.
Je passe le reste de mon
séjour à m’occuper de ma toilette et de mes vêtements, à interviewer Sandor
Bartha, un artiste hongrois de Transylvanie qui enseigne en Roumanie. Sandor
c’est une vraie bouffée d’oxygène, il me montre ses installations, faites de
petits objets récoltés, des bricoles à l’apparence non-fonctionnelle. Il leur
donne une nouvelle vie en les assemblant. Son art est d’une beauté fragile,
libre et militante. Le problème c’est que l’on peut pas vendre ce genre
d’œuvre. D’ailleurs il ne fait pas ça pour l’argent, même si cela le tenterait
de les vendre si l’occasion se présentait. Sandor a environ deux expositions
par an, il a besoin de temps pour créer.
Sandor Bartha
Après cet entretien qui m’a fait tellement de bien, je traverse plusieurs quartiers et m’arrête sur une place de jeux.
Sandor Bartha
Après cet entretien qui m’a fait tellement de bien, je traverse plusieurs quartiers et m’arrête sur une place de jeux.
Des enfants accourent, une
famille de cinq bambins accompagnés de leurs parents. Ceux-ci semblent
malheureusement avoir perdu pratiquement toutes leurs dents. Ils sont tous très
bronzés. On communique, on filme, on rit. Ils me semblent appartenir à la
communauté gitane. Mais bon, à mort les clichés, c’est pas parce qu’une
personne est typée qu’elle est forcément gitane. J’apprécie simplement ce
moment avec eux.
Puis j’apprécie aussi les
bains thermaux mais beaucoup moins la masse touristique qui va avec mais que
veux-tu, c’est le jeu !
Budapest tu m’as marqué, je
ne saurais pas encore dire comment précisément mais je suis très touchée par ce
séjour.
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