Aujourd'hui, c'est de l'asphalte en plein dans les genoux.
Mais ce sont aussi des paysages incroyables. Les villages se font rares. Il y a
des sortes de chalets d'alpage revêtus de blanc qui accueillent ci-et-là
d'immenses troupeaux de moutons.
Il y a aussi de temps en temps des chars tirés
par le noble animal, le cheval. Celui-ci est souvent posté en plein champ,
attaché par une corde qui lui laisse une certaine liberté. Et puis, les
ordures, des sacs plastique partout, tels des semences qui cherchent à
s'incruster dans la terre. A Gradsko, je m'arrête chez Vasa, une très belle femme
de 65 ans vêtue de noir, peut-être à cause de son fils défunt. Elle a une belle
sensibilité et surtout une générosité immense. Mais la plus belle surprise,
c'est quand elle me présente son "musée". Tout simplement la vie, le
travail, les animaux, la culture. C'est une des plus belles expériences muséales
que je fais. Grâce à elle, j'apprends ce qui compte pour un musée: principes et
règles que je vais mettre par écrit à un autre moment.
Vasa m'offre ses produits, du fromage frais et un petit
bouquet de fleurs qui orne mon sac. A Stobi, je visite un site archéologique
datant de l'époque romaine. Les mosaïques sont d'une beauté exceptionnelle et
quasi intactes. Je campe à côté du site, le long de la rivière qui m'a
rafraîchie.
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